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Projets de recherche en cours

Prédiction précoce de la prééclampsie à l'aide de la rigidité artérielle dans les grossesses à haut risque ; une étude multinationale (PULSE)

La prééclampsie, une pathologie caractérisée par une hypertension artérielle et une atteinte de plusieurs organes, touche 5 à 8 % des grossesses et entraîne de graves complications pour la mère et le bébé. Malheureusement, il n'existe actuellement aucun outil clinique utile pour la prédire précocement. Les stades de la prééclampsie débutent tôt au cours du premier trimestre, mais les symptômes cliniques n'apparaissent qu'au cours de la seconde moitié de la grossesse. Il existe donc une fenêtre d'opportunité pour prédire la prééclampsie au début de la grossesse. Les outils proposés précédemment se sont avérés inadéquats pour prédire la prééclampsie. D'autre part, il est de plus en plus reconnu que le dysfonctionnement des artères de la mère est associé à une progression vers la prééclampsie. En effet, nous avons précédemment montré dans un petit groupe de femmes enceintes que ce dysfonctionnement peut être détecté, au cours du premier trimestre, sous forme de durcissement des artères. L'évaluation du durcissement artériel peut être réalisée de manière sûre et non invasive, et constitue donc un outil prometteur pour la prédiction précoce de la prééclampsie. La présente étude vise à déterminer dans une population plus large si l'évaluation du durcissement artériel peut être utilisée pour prédire la prééclampsie. Pour ce faire, nous recruterons des femmes enceintes à haut risque de prééclampsie dans 8 centres obstétricaux en Amérique du Nord et en Europe. Nous mesurerons le durcissement des artères au premier trimestre et comparerons sa performance prédictive de prééclampsie à celle des facteurs de risque cliniques connus ainsi qu'à des outils alternatifs (par exemple, analyses sanguines, échographie). Nous effectuerons également les mêmes évaluations au deuxième trimestre pour déterminer si la prédiction du risque de prééclampsie pourrait être améliorée. Une prédiction efficace de la prééclampsie permettrait d'identifier les femmes enceintes qui bénéficieraient le plus de mesures préventives en temps opportun. De plus, elle permettrait de concentrer les ressources limitées en soins de santé sur les femmes qui sont réellement à haut risque et aiderait à long terme à accélérer le développement de nouveaux traitements préventifs.

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La voie du récepteur de l'adiponectine comme acteur clé de l'instabilité de la plaque athérosclérotique carotidienne : quel est le rapport avec le sexe ? (ARTÈRE)

Toutes les 10 minutes, un Canadien subit un accident vasculaire cérébral (AVC). Les AVC sont causés par l’accumulation de dépôts graisseux (plaques athéroscléreuses) dans les artères du cou, qui peuvent devenir dangereux (instables), se rompre et bloquer le flux sanguin vers le cerveau. Bien que les hommes développent des plaques instables plus souvent que les femmes, les femmes ont plus de risques de mourir après un AVC. On ne sait pas exactement pourquoi. Actuellement, les médecins adoptent une approche « universelle » pour gérer les AVC, ce qui fait que les femmes sont sous-diagnostiquées et sous-traitées. Les hormones sexuelles sont des messagers chimiques qu’il est intéressant d’étudier dans le contexte de l’instabilité des plaques, car elles ont des effets à grande échelle sur les artères. Notre projet se concentrera sur l’identification des mécanismes spécifiques au sexe qui contribuent à rendre une plaque instable chez les femmes et chez les hommes. Plus précisément, nous étudierons le rôle des hormones sexuelles dans le sang et la plaque des femmes et des hommes présentant des plaques stables ou instables et déterminerons comment cela est lié aux différences entre les sexes au niveau cellulaire et génétique du sang et de la plaque.

Méthodes : Nous inclurons des femmes et des hommes qui ont subi une intervention chirurgicale pour retirer des plaques de leurs artères du cou. Les plaques sont évaluées au microscope et étiquetées comme stables ou instables. Grâce à nos méthodes nouvellement développées, nous mesurerons les hormones sexuelles dans le sang et la plaque de ces patients. Cette étude permettra d'identifier des marqueurs spécifiques au sexe qui peuvent prédire le développement de plaques instables, ainsi que de nouvelles cibles thérapeutiques, ce qui permettra d'adapter les soins aux patients aux femmes et aux hommes. En fin de compte, nous pourrions mettre en œuvre de meilleures directives cliniques, prévenir les accidents vasculaires cérébraux et sauver de nombreuses vies !

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